La LGV se fait-elle au détriment des trains du quotidien ?
Le lien ferroviaire Toulouse-Dax n’existe pas et sera permis par la LGV.
Les liens Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, par la réalisation de la ligne nouvelle qui va libérer des sillons (des créneaux de circulation), verront les trains du quotidien plus nombreux et mieux cadencés. Les lignes sont actuellement saturées et il n'est pas possible de rajouter des trains supplémentaires alors que les habitants du Sud-Ouest les attendent. Le GPSO favorise ainsi le développement des trains régionaux sur le réseau existant, un développement indispensable aux trains du quotidien et qui est une priorité pour le transport de proximité des habitants d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine.
La mise en service de la ligne à grande vitesse Paris-Bordeaux en 2017 montre l’apport de la grande vitesse dans les territoires : sa création est allée de pair avec une meilleure desserte des trains du quotidien et une augmentation de 12 % des trains régionaux en Nouvelle-Aquitaine, pour répondre aux besoins des correspondances (source : observatoire socio-économique LISEA).
La complémentarité entre les lignes nouvelles et les lignes existantes ouvre la voie à une meilleure répartition des différents types de trafics (trains régionaux, trains intercités - transversale sud, trains à grande vitesse, trains de nuit, trains de fret) entre les 2 lignes. Elle garantit le développement du transport ferroviaire au service des voyageurs : plus de trains, plus fréquents et plus rapides.
Les lignes du quotidien au service des habitants du Sud-Ouest restent une priorité. De façon volontariste (cela ne relève pas de leurs compétences obligatoires), les Régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie participent au financement des travaux des voies ferrées existantes : elles ont déjà investi plus de deux milliards d’euros, en plus des grands projets, dans la régénération des voies existantes pour les trains du quotidien, dont les petites lignes ferroviaires.