Après l’avis favorable rendu par la commission d’enquête au début du mois, le préfet de la Gironde a délivré le 18 octobre l’autorisation environnementale pour les AFSB. SNCF Réseau a ainsi commencé les travaux qui nécessitaient cette autorisation.
Par ailleurs, le tribunal administratif de Bordeaux a rejeté ce vendredi 6 décembre le référé en suspension intenté contre la prorogation de la DUP des AFSB.
Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine et président de la Société du Grand Projet du Sud-Ouest (SGPSO) et Christine Bost, présidente de Bordeaux Métropole, ainsi que toutes les présidentes et tous les présidents des 22 autres collectivités membres de l’établissement public SGPSO qui financent le chantier, se félicitent que les AFSB se concrétisent au bénéfice des mobilités quotidiennes décarbonées.
Le chantier, sur l’axe Bordeaux-Agen, répond aux enjeux de son territoire et de son époque :
- Il permettra d’augmenter la capacité de la ligne existante pour développer l’offre et la desserte, (i) sur le périmètre du RER Métropolitain avec une fréquence a minima à la demi-heure sur l'axe St-Mariens-Bordeaux-Langon, (ii) sur la ligne à grande vitesse Toulouse-Bordeaux-Dax et (iii) sur le fret.
- La création d’une 3e voie de circulation et d'une 4e voie en gares permettra à des trains de se croiser ou se doubler plus facilement et ainsi d’améliorer la fiabilité et la régularité.
- L’accès aux gares sera facilité par l’aménagement de pôles d'échanges, connectant les trains avec les bus, les voitures et les mobilités actives comme le vélo et la marche.
- La sécurité et le confort aux abords des voies et des passages à niveau sera amélioré, avec des écrans de protection acoustique et des passages piétons et cyclistes.
Les AFSB permettent de concrétiser ce qui est important pour les usagers : dans un territoire qui gagne 10.000 habitants par an, ils proposent au quotidien un mode de mobilité décarbonée en faveur de l’habitabilité de la planète, d’une meilleure qualité de l’air, d’une diminution des pollutions urbaines et congestions de la circulation.
« Ce chantier marque le début de la création de nouveaux liens entre les territoires du Sud de Bordeaux et la métropole, comme entre Toulouse, Dax, Bordeaux et les territoires du Sud-Ouest, ainsi qu‘entre le Nord et le Sud de l’Europe. C’est un grand moment et la promesse de l’amélioration du quotidien de dizaines de milliers d’usagers dans leur mobilité. Réjouissons-nous de cette magnifique avancée » a déclaré le président de la Région Nouvelle-Aquitaine et président de l’établissement public SGPSO, Alain Rousset.
Christine Bost, présidente de Bordeaux Métropole, a déclaré « les partenaires sont au rendez-vous de l’amélioration du trafic ferroviaire entre la métropole et le Sud Gironde. Les Aménagements Ferroviaires au Sud de Bordeaux sont à la base du Service Express Régional Métropolitain pour faire bénéficier des milliers de travailleurs, d’étudiants et d’usagers d’une mobilité cadencée et décarbonée. Bordeaux Métropole est pleinement engagée pour les trains du quotidien et les trains rapides longues distances qui sont complémentaires. »
Ligne Nouvelle du Sud-Ouest : le chantier avance bien
Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine et président de l’établissement public Société du Grand Projet du Sud-Ouest (SGPSO), Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée et Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie, préfet coordonnateur du Grand projet du Sud-Ouest, ont réuni le 4 décembre à Toulouse les parties prenantes du projet au sein des instances de gouvernance de la Ligne Nouvelle du Sud-Ouest.
Alain Rousset a présidé le Conseil de Surveillance de la SGPSO, établissement public composé de 24 collectivités territoriales du Sud-Ouest. Les collectivités ont notamment approuvé les orientations budgétaires 2025 et la deuxième convention de financement pour la Ligne Nouvelle, financée entièrement par la SGPSO pour un montant de 267,4 millions d’euros.
Les élus ont pu se féliciter du fait que les travaux sur les AFNT et les AFSB étaient en cours, ainsi que les investigations géotechniques sur le tracé de la Ligne Nouvelle et une première opération de diagnostics archéologiques complétant les inventaires écologiques entamés en 2023, conduits par SNCF Réseau. Le chantier est ainsi une réalité concrète sur l’ensemble des composantes de la Ligne Nouvelle du Sud-Ouest (LNSO).
« La coopération entre les territoires de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie permet de tenir compte des besoins des usagers et des acteurs locaux, qui attendent depuis trop longtemps déjà l’arrivée de la LGV et une véritable amélioration en matière de mobilités du quotidien. Face à l’urgence climatique, il est impératif de développer rapidement les transports ferroviaires tant pour les voyageurs que pour le fret. Les collectivités territoriales et l’État conçoivent la ligne nouvelle comme un véritable projet de transition écologique et de mobilité décarbonée pour tout le Sud-Ouest. Cette ligne est maintenant un chantier et concrétise notre mobilisation pour réduire notre empreinte carbone » a notamment déclaré la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga.
« Seule la Ligne Nouvelle du Sud-Ouest (LNSO) peut répondre au défi de la décarbonation des mobilités du quotidien, en permettant la circulation d’un plus grand nombre de TER et en favorisant le report modal des trajets longue distance, notamment depuis la route et l’avion, elle contribuera activement à la transition écologique.Tenter de faire rouler des trains plus rapides sur les infrastructures actuelles entraînerait mécaniquement une réduction du nombre de TER disponibles. Or, nous avons besoin de plus de trains pour nos déplacements du quotidien, plus de trains pour les longues distances et plus de trains de fret. La seule solution pour répondre à ces besoins croissants est de doubler nos infrastructures ferroviaires. C’est précisément l’ambition que nous portons à travers ce projet structurant » a indiqué le président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Président de la SGPSO, Alain Rousset.
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